Patrimoine

L’EGLISE

A la fin du XIIIe siècle, les chanoines fixèrent à Bully le siège de l’administration des biens qu’ils possédaient en Roannais ». L’église de Bully était placée sous le vocable de Saint-Michel. Dans le testament de Jean de Crotes du 16 février 1401, en pleine guerre de cent ans, est mentionné un legs en faveur de la Bse Vierge Marie de Bully ». Un acte signé à Lyon le 3 avril 1571 transmet au Seigneur de Chantois, Jean de Lamure les droits et dimes qui appartenaient au chapitre de Lyon : c’est l’époque des guerres de religion qui laissèrent à Bully ruines et désolation. Mais le chapitre de Lyon est rétabli dans ses droits le 24 octobre 1641. Le curé Antoine Sure restaure le clocher. Marc Antoine de Lamure, seigneur de Chantois, fondateur du couvent des Minimes à Roanne, offre en 1645 une cloche classée qui sonne encore et porte cette inscription « Per humc sonum fugiat omne malignum » que par ce son s’éloigne tout mal. Puis à partir de 1749, la restauration générale de l’église est entreprise, la période révolutionnaire de 1789 à 1795 fut néfaste à ce bâtiment et la reconstruction fut décidée en 1820. Des travaux commencés en 1825 furent achevés en 1868. Sur la façade fut maintenu le portail du XVe siècle « formé de trois voussures » reposant sur des colonnettes, aux chapiteaux sculptés de maigres feuillages », sur l’un des murs, on remarque une pierre tombale de la confrérie du Saint-Esprit, sculptée d’un bâton de pèlerin et d’une croix pattée encastrée dans le mur extérieur du bâtiment du transept entre les autres pierres (côté rue D45), elle a été récupérée dans l’ancien cimetière qui touchait l’église. En 1848, deux nouvelles cloches sont installées. De 1848 à 1994, des travaux comme le recouvrement du clocher, de la toiture pour assurer l’étanchéité, les verres à vitre ont été remplacés par des vitraux latéraux véritables œuvres d’art (œuvre de M. Guitton maitre verrier), suivi d’un aménagement paysagé de la place et du pourtour. En 2015, Il a été procédé à la réfection du clocher. Depuis, toutes les municipalités s’emploient à sauvegarder ce patrimoine. Depuis la loi de séparation des églises et de l’Etat, les communes sont propriétaires des édifices construits avant 1905 qu’elles doivent entretenir et mettre à disposition de l’association diocésaine.

 

MONUMENT COMMEMORATIF AUX MORTS DE LA GRANDE GUERRE

                Le 15 juillet 1923 la commune rend un hommage public aux quarante-quatre bullyçois victimes de la guerre entre 1914 et 1918. La commune n’a pas attendu cinq ans pour honorer ses enfants morts au champ d’honneur. Mais, le 15 juillet lors de l’inauguration du monument sur lequel leurs noms seront inscrits à jamais, la municipalité saisit cette nouvelle occasion pour célébrer solennellement la mémoire de ses disparus. Les discours ont été nombreux. Le rappel des noms et prénoms des Bullyçois morts pour la France avec leurs dates de naissance et de mort, gravées dans la pierre, a provoqué beaucoup d’émotion, de même que la sonnerie aux morts. Ce monument a été nettoyé et remis en état par la dernière municipalité, vous pouvez l’admirer, il se situe entre l’église et la mairie.

LES ARMOIRIES DE LA COMMUNE

Explication du blason

  • Un calice : pour évoquer l’importance des Chanoines, à droite et à gauche, deux ceps de vigne pour souligner l’importance de la tradition viticole.
  • Un mineur : pour parler de la mine d’anthracite qui anima l’agglomération jusqu’aux dernières années de l’entre deux-guerres.
  • Un bâton de pèlerin : indiquant que Bully était un lieu de passage pour de nombreux pèlerins se rendant à divers pèlerinages.
  • Une roue : pour symboliser le passage de la voie romaine de Roanne à Feurs et devenue au Moyen-âge, le Grand Ferré du Forez.
  • Les Créneaux : ils représentent la forteresse de Chantois.
  • La couleur Azur : autour des créneaux, pour préciser l’importance de l’eau :eaux gazeuses exploitées au temps des Romains, la Loire, les ruisseaux
  • et les sources
  •  Ornementation extérieure
  • Saint-Michel : patron de la commune
  •   Saint-Michel présente les Armoiries aux habitants de Bully et aux visiteurs.
  • Par son épée, l’Archange terrasse le mal qui est symbolisé par un Dragon.

HISTORIQUE DU PONT ET DU PORT DE BULLY

La construction sera confiée à une entreprise belge en 1882 et achevée en 1889. Il est alors possible de franchir le fleuve plus facilement que sur les bacs plats et d’assurer les livraisons de charbon sur l’autre rive. Ce pont fut l’objet de curiosité pour les aviateurs au point de devenir pour l’un d’eux, l’occasion d’un véritable défi : passer sous le pont entre les deux piles, défi relevé à bord d’un Luciole avant la guerre 39-45.

Démoli, lors de la construction du barrage de Villerest, il est reconstruit en 1982 pour s’achever en 1989 facilitant la vie des Bullyçois et des cordellois, des touristes et des pêcheurs. L’aménagement du barrage entraîna la disparition du chemin du halage et de l’auberge d’Henri Perche. Il donna lieu alors au projet d’une base nautique ou d’un port de plaisance au lieu dit le « Port de Presles ».

En 1985 lancement par M. Leclerc d’un bateau mouche. Ce bateau faisait la navette entre Bully, Saint-Jean Saint-Maurice et le château de la Roche.

En 1986 Roger Gravier de Bully prend en charge la mise à l’eau du pont de Presles

Au fil des ans, depuis son ouverture, cette base nautique s’est équipée et continue à s’étoffer.

En 1990, le nouveau gérant William Roppert crée la Sarl «  Sogelo » et signe un bail commercial avec le syndicat des communes riveraines de la retenue de Villerest. William Roppert donne le maximum de lui-même pour que le port et les amoureux de la navigation de plaisance vivent dans d’excellentes conditions et les pêcheurs également. Début 2003, Irène et Stéphane Mouterot prennent le relais et apportent au restaurant et au port un coup de jeune.

Puis Francis Menaut prend la gérance, en 2006, et continue le développement touristique et de loisirs, rend le port très propice à la pratique de la pêche, des sports de loisirs nautiques, pédalos, canoés-kayacs et barques à moteurs. A l’initiative de ce dernier et de l’AAPPMA, un championnat de France de pêche aux carnassiers a été organisé au port de Bully. Francis Ménaud décéde en décembre 2014. Il est vendu en juin 2015, Mme Teyssot en devient la gérante. En 2018 Matthieu Cauvin reprennent la barre de cet établissement, il est en plein développement tout d’abord l’ouverture de la Paillotte au bord de l’eau, le chantier naval avec entretien et réparation des bateaux, la vente de moteurs et de bateaux neufs et d’occasions sont très prometteurs. Le port de Bully a obtenu la concession de la marque Yamaha pour les moteurs et agents Bayliner pour les bateaux. Ils ont fait aussi l’acquisition d’un travel Lift ( grue automotrice permettant la mise à l’eau et la sortie des grands bateaux). Le port attire un public varié pêcheurs, plaisanciers, touristes et promeneurs, sans oublier le côté restauration avec l’aménagement de la terrasse.

Ce port accueille aujourd’hui  jusqu’à 100 bateaux toute l’année.

LA MINE DE FRAGNY A BULLY

( les vestiges de la cheminée sont sur une propriété privée)

Le promeneur s’étonne de rencontrer, en pleine nature, une haute cheminée restée debout alors qu’alentour, toute trace de construction a à peu près disparu. Cette cheminée est celle de l’ancienne mine.

Bully et le hameau de Fragny resteront à jamais marqués par l’existence sur leur sol, de la mine d’anthracite. Une mine exploitée selon certaines sources en 1813, pendant plus d’un siècle et demi. En 1850, 40 à 50 mineurs extraient chaque année 5000 tonnes de bon anthracite, le meilleur du Roannais, expédié en direction de Roanne sur des bateaux plats, les Rambertes.

Entre 1903 et 1910, sous la direction de JB Reymond ( qui avait 100 ouvriers) fait édifier sur un puits, un chevalement métallique équipé d’un treuil servant à remonter l’anthracite du fond. Les mineurs pénètrent et sortent de la mine par des galeries situées 15 mètres au-dessus de la Loire. Un transbordeur aérien, de plus de 1,5 km de long achemine le minerai vers l’embranchement du chemin de fer de la mine. La haute cheminée rouge , qui subsiste encore aujourd’hui est celle de la machine à vapeur faisant fonctionner le treuil et le transbordeur. Les mineurs, qui creusent encore à la pique travaillent aussi bien de jour que de nuit. En 1906, un éboulement dans une galerie fait une victime. En surface, une dizaine de femmes, appelées « clapeuses », étaient chargées du triage du charbon.

En 1910, alors que le rendement de la mine est à son maximum, les galeries sont inondées. Les mines de Blanzy (en Saône-et-Loire) profitent de la situation pour accentuer la concurrence sur le marché. Elles ont finalement raison de l’intense activité de Bully-Fragny.

Pendant la guerre de 1914-1918 la Société Générale réouvre le chantier pour chauffer ses nombreuses agences. En 1928 une centrale thermique est installée mais ne sera pas mis en service. La mine devient la propriété de la société Loire et Centre, puis d’EDF. Elle fermera définitivement en 1936.

 UNE PLAQUE POUR LES ANCIENS COMBATTANTS D’ALGERIE 

Une plaque  souvenir en hommage aux soldats de Bully, morts en Algérie a été posée derrière l’église, elle a été inaugurée le samedi 4 juin 2018 en présence des responsables des anciens d’Algérie.

LA CHAPELLE DE CHANTOIS

Le nom complet de Chantois est Chantoiseau. Châteaubas (quelquefois Chantoisbas) tire son nom de sa situation «  au bas » de Chantois.

Le barrage de Villerest a noyé le fond de la vallée de la Loire, par bonheur la chapelle romantique avec son clocher à peigne jaillit avec éclat au-dessus de l’onde, perchée sur son piton de grès rose.

Il faut attendre l’époque contemporaine pour assister à une restauration au moins partielle de la Châtellenie. Cette restauration fut l’œuvre de M. Forge, maître absolu dans son domaine, il donnait l’illusion à la féodalité. Il commença à remettre en ordre la chapelle avec ses trésors en particulier les statues de bois polychromes du XVIe siècle. Il tient à y maintenir le culte : le curé de Bully venait y célébrer une messe plusieurs fois par an. Le corps du bâtiment fut remis en état. La seule voie d’accès était le chemin périlleux qui descendait de Foives. M. Forge décéda lors d’une chute sur ses rochers roses. Gérard Sartori seigneur de Chantois, en devient propriétaire en juin 1977. Malheureusement, lui aussi décède, sans avoir eu le temps de terminer la restauration de cette chapelle. Elle est toujours la propriété de la famille Sartori.

Le nom complet de Chantois est Chantoiseau. Châteaubas (quelquefois Chantoisbas) tire son nom de sa situation «  au bas » de Chantois

LA CROIX DU LAC

Cette croix rappelle à tous ceux qui passent ou s’arrêtent à la Croix du Lac que cet endroit était, il y a plus d’un siècle, le passage obligé, ainsi que la halte indispensable pour faire souffler les attelages des voituriers et conducteurs de chevaux entre Roanne et Thiers.  Si l’édification de cette voix émane de la volonté de la famille du transporteur Mondon.  Jean Mondon, transporteur retraité,  a toujours souhaité voir dans chaque village, les monuments retraçant leur histoire. C’est grâce à sa ténacité que la Croix du Lac peut s’enorgueillir aujourd’hui de cette croix , modeste, mais symbolique du passé. Claudius Denis a donné le bout de terrain, Henri Cimenti, Robert Alex, Daniel Briery, Louis Lassaigne et sa fille, René Pras, Olivier Schrack, tous ont travaillé et participé au projet. Elle a été inaugurée en 2002 par Georges Ernst maire à l’époque de la commune.

Les Vierges de Notre-Dame de la Salette mises en valeur au lieu dit  «  Quincé »

La petite histoire dit «  qu’il y avait eu un miracle au village un jour d’orage, la foudre est tombée sur un attelage avec des chevaux, par miracle, ils n’ont pas été blessés » c’est à  la suite de cet incident que le sanctuaire  de Notre-Dame de la Salette a été érigé.

Notre-Dame de Lourdes et Notre-Dame de la Salette, ont été édifiées il y a un siècle environ à l’initiative et avec les deniers des habitants du village (une plaque subsiste). En très mauvais état, dans les ronces et murs écroulés, en 1984  une première restauration fut faite. Mais celle-ci n’a pas permis de survivre plus de 13 années : endommagée par le gel et les intempéries. Quelques  personnes du village de Quincé, ont décidé de reconstituer, par gravure sur granit, l’apparition de Notre-Dame de la Salette, avec espoir que ce souvenir et cette foi se perpétuent dans le temps. En 1997,  rénovation et inauguration  grâce à la  volonté de 150  personnes des hameaux qui ont remis à jour la statue de la Salette. Cette initiative a été approuvée par le père Jo Thévenon curé des douze paroisses de Saint-Germain-Laval.

Cette modeste reproduction de Notre-Dame de Lourdes, comme vous le savez est apparue à Bernadette Soubirous et de Notre-Dame de la Salette qui apparut à Maximum Giraud et Mélanie Calvat deux bergers le samedi  19 septembre 1846 à la Salette, à proximité d’une source tarie «  La Petite Fontaine » qui ne coulait qu’à la fonte des neiges et s’est remise à couler, et depuis n’a jamais cessé.

«  Un globe de feu, comme si le soleil était tombé là. La lumière tourbillonne, s’agrandit, s’entrouvre. Une femme y apparaît assise, la tête dans les mains, les coudes sur les genoux dans une attitude de profonde tristesse ».

En octobre 2014, la commune avait demandé au SIEL une étude pour la dissimulation du réseau électrique du hameau de Quincé. En réalisant l’étude, suite à la pose d’appareils de mesure, il s’avérait l’existence de chutes de tension. Le SIEL devait de ce fait renforcer le réseau. La commune profita de ces travaux en souterrain pour réaliser la mise en valeur des stèles. Fin janvier 2016, les stèles étaient éclairées. Une visite s’impose de jour comme de nuit.

  ARVEL: Histoire de l’Institution et des locaux

Début 1900, Mlle Chalumet veut créer un centre de vacances pour de jeunes ouvrières lors de leur congé. C’est à Bully qu’elle trouve l’hospitalité dans une école (de deux niveaux à l’époque) appartenant à la congrégation des sœurs Saint-Joseph de Lyon.

En 1914, les religieuses quittent cette maison et la louent pour l’accueil de jeunes filles en juillet et de petits enfants en août. En 1930, un deuxième étage est ajouté pour répondre à l’affluence des demandes (70). L’association Colonie de vacances Jeanne d’Arc se crée pour gérer les lieux. En 1941, une souscription permet l’achat de l’immeuble dont la capacité est portée à 80 places en 1963.

En 1975, l’association se dissout et dévolue son patrimoine à l’ARVEL, créée en 1958 pour gérer les diverses colonies paroissiales créées au fil du temps. Les travaux de mises aux normes étaient devenus tels qu’ils ne pouvaient être réalisés que dans le cadre d’une association telle que l’ARVEL. De ce passé ne restent que Bully et le Chalet des GETS (en Haute-Savoie) construit fin des années 60.

Cependant les coûts d’entretien et de mises aux normes étaient tels que le maintien de l’ARVEL à Bully s’est posé. Deux nécessités se sont alors imposées : augmenter les périodes d’ouverture avec l’accueil de classes vertes (ou découvertes) et effectuer des travaux liés au confort et à la sécurité. Grâce à l’opportunité de subventions établies sur des projets pédagogiques innovants, des travaux conséquents ont été réalisés en 2005.

Mme Grosbellet – directrice depuis 1999, n’a cessé de faire évoluer les aménagements des locaux de Bully. Au début de l’accueil de classes, la prestation était très succincte : locaux assez vétustes, utilisation de matériel personnel. Mais en dix ans d’importants travaux de maintenance et de confort, dont petites chambres avec douche, ont apporté une qualité d’accueil indispensable. Et l’effort n’a cessé de se poursuivre avec l’aménagement des sanitaires au 1er étage.

Remarque : l’ARVEL a connu un ancrage religieux. Mais dans les années 90, une évolution s’est faite pour répondre plus largement aux demandes et être en phase avec les nouveaux administrateurs issus du monde laïc. Cette évolution maintient toutefois la volonté d’afficher des valeurs humaines dans le respect d’autrui et d’offrir la possibilité d’accueillir tous les enfants en adaptant les tarifs si nécessaire.

Sentier du Renard 

Aménagé par l’association Aux pays d’Aix et Isable, ce sentier de découverte porte le sobriquet des habitants de Bully. Il a pour but de faire connaître les arbres, arbustes et diverses plaintes poussant naturellement le long de son parcours, ainsi que leur utilisation et leur propriété principale ( comestibles, médicinales, toxiques). Le contexte géologique des lieux qui influe, avec l’exposition sur la végétation est aussi expliqué.

Dans sa partie supérieure, le sentier emprunte sur 300 m l’ancienne voie du tacot. Dans les fossés humides ou sur un remblai au talus sec, une flore spécifique a réinvesti les lieux de cette ancienne ligne de chemin de fer.

Aux abords de ce sentier, se trouvaient les vestiges de la Croix de Rapeau que l’association a remis en état avec l’aide d’élus et de bénévoles. A la fin de la seconde guerre mondiale cette croix était un lieu de culte, chaque année avait lieu une célébration religieuse. Aujourd’hui, elle se dresse à nouveau sur son socle et attend la venue de nombreux visiteurs qui découvriront un magnifique paysage.

CIRCUITS TOURISTIQUES

– «  Autour des Gorges de la Loire du Forez au Roannais » sentier de la randonnée du syndicat mixte de la retenue du Barrage de Villerest, un sentier de 140 km de Cleppé à Villerest avec une boucle sur la commune de Bully.

– «  Entre Roannais et Forez » édité par la Communauté de Communes des Vals d’Aix et Isable.

– Nous sommes sur le chemin de Saint- Jacques de Compostelle.

– Nous pouvons accueillir des randonneurs à cheval.

LE JOURNAL  LA RENARDIERE

Une association locale, libre de toute dépendance, qui au cours de ces 20 dernières années a su créer et remplir un espace de connaissance auprès des Bullyçois. Derrière cette association une histoire très riche, bien narrée par son président fondateur dont voici les extraits : ” Tout a démarré il y a 20 ans. A cette époque la presse papier commençait à souffrir, les ordinateurs n’avaient pas encore pénétré nos foyers et les téléphones portables n’existaient pratiquement pas. Il n’était pas non plus publié de bulletin municipal. L’information passait par la radio,  et la télévision. Ainsi donc à Bully, on savait déjà tout de l’actualité française et mondiale lors que dans le même temps on ignorait le plus souvent ce qui se passait à l’autre bout de la commune. C’est ainsi qu’ est née l’idée d’un journal, initiée par Paul Bonnetain journaliste en retraite à Bully. L’idée trouve écho et une équipe se met au travail. Le principe est généreux : diffuser gratuitement  et trimestriellement un journal d’information locale à chaque foyer de la commune. Au côtés des actualités du village, d’autres événements, malheureux comme la grande tempête de décembre 1999 ou historiques avec la fin du Franc et le passage à l’Euro.

Après six années d’existence l’association publiait en nombre 2003 son premier livre ” Bully 1900-2000″. Un ouvrage entièrement conçu par l’équipe de la  Renardière qui comptait une dizaine de membres. Ouvrage magnifique relatant la vie des Bullyçois au cours du siècle dernier vue par la prisme de son école, avec un ajout relatif à la mine de Fragny. Forte de ses succès et de la richesse de son équipe, l’association se lance alors dans une nouvelle aventure qui verra la sortie en octobre 2009 de son second livre  ” Bully 1910-1916  correspondance d’Etienne Chabry”. Un coffret de 4 tomes retraçant l’histoire de ce jeune bullyçois engagé dans les conflits de Tunisie puis du Maroc et qui enchainera avec la grande guerre. Etonnante correspondance de ce petit zouave qui relatera fidèlement à sa famille ses périples guerriers, dont le témoignage poignant  du 27 septembre 1914 où il ressortira par miracle et quasiment seul rescapé de sa compagnie d’un affrontement avec l’ennemi. Mais grièvement blessé, il succombera quelques mois plus tard. Ce coffret n’a pas vraiment rencontré succès attendu, malgré son incroyable richesse. Le journal poursuivra alors inlassablement sa route avec ses rubriques habituelles, vie du village, vie des hameaux, rubrique des enfants de l’école..”.

Au terme de ces 20 années de parution l’équipe, très réduite (3  ou 4 rédacteurs) a estimé, après de nombreuses sollicitations de nouveaux intervenants mais hélas sans suite, qu’elle ne pouvait pas défendre une rédaction suffisamment étendue, précise et fiable des événements de la commune. En conséquence, l’équipe n’a pas décidé de dissoudre l’association mais de suspendre ses parutions. A ce jour, nous ne délaissons pas l’objectif de l’association, mais nous ne nous engageons pas à des publications régulières. Nous recevrons toujours vos écrits qui seront édités si nous avons matière pour le faire et, à plus forte raison si de nouveaux membres nous rejoignent.

Que reste-il ?

Soixante-seize numéros du journal ” La Renardière” ont généré des milliers d’informations dans des articles appréciés par nos concitoyens. Deux ouvrages qui font vivre des événements liés au passé de notre commune. Ils ont eu un certain succès. Si la vente du premier est terminée, l’édition du deuxième est loin d’être épuisée et la vente se poursuit au tarif de 30 euros.

L’histoire d’une association dont l’action n’est pas éteinte, mais suspendue et don un redémarrage offrirait  un grand remerciement à tous celles et ceux qui l’ont fait vivre.

Jean-Baptiste Ferraton actuel président et son équipe: Michelle Burellier, Marie-Pierre Ferraton et selon ses disponibilités Madeline Pinatel.

Equipe présente lors de la parution du premier ouvrage.

Coffret du second ouvrage sur Etienne Chabry. Pour tout achat contacter la trésorière Michelle Burellier au 04 27 76 22 90.

Au premier rang de gauche à droite: Jean-Michel  Forest ( président pendant 13 ans) Marie-Christine Denis, Paul Bonnetain et Monique Darpheuille

Au second rang de gauche à droite:

Jean-Marc Champlong, Martine   Faussurier,Vincent Dubessy, Jeannine Payant et Dominique Mayère.

 

Hébergement

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Les adresse utiles : Commerces / cabinet médical / gîtes….

Cabinet Médical « Place Georges Ernst » :

Dr Marie BOUCHER – sur Rdv au 04.77.65.48.28 ou sur Doctolib.fr

Cabinet Infirmiers à Saint-Jean-Saint-Maurice

Les soins dispensés : prise de sang (à domicile ou non), pansements, injections, perfusions, toilette, soins de sondes, préparation de médicaments, soit à domicile soit au cabinet ancien restaurant l’Escale face à l’Eglise

Tél : 06-10-46-73-09

Restaurants

Un Air de Campagne “Auberge – bar – Multiservices chez Camille” place G. Ernst :           04.77.65.96.45 ou 06.62.33.91.10

Le Bosquet Fleuri :  04-77-65-20-79

Port de Bully :  04-77-65-23-36

 Paroisse Saint Jean Bosco en Val d’Aix et d’Isable 

84 rue Denfert-Rochereau42260 Saint-Germain-Laval

paroisse-jeanbosco@orange.fr                                                                                 Responsable : tel  –  04 77 65 43 58

ou sur la commune de Bully :  Michèle Simon  04-77-63-70-08

Colonie de Vacances ARVEL “18 rue du Fournil -Bully        Maison Bully entrée                          04-77-65-21-00.

Maison ARVEL Bully Parc

ARVEL (Siège social) – 2 rue des Thermes Romains – 42300 ROANNE – Localisation                  04-77-71-67-08 – secretariat@arvel.org                                                                                               Ouverture du bureau :
Lundi – Mardi – Mercredi – Jeudi – Vendredi
9h00 – 12h et 14h00 – 16h30.

Accueil : associations familles, classes découvertes, groupes divers.

Agréments: Jeunesse et sports – éducation nationale.

Gîtes ruraux

Michel et Michèle DUBESSY « 356 route de Pailleux »  : 04-77-65-21-55
Vincent et Christelle DUBESSY « 197 route de Pailleux : 06 89 89 02 21

 

Galerie Photos

Alexis Ancel 30 ans ouvre son cabinet de kinésithérapeute le mardi 6 avril, dans les locaux du cabinet médical au rez-de- chaussée. tél :06 58 38 49 91

 

 

Cérémonie du lundi 11 Novembre 2019

Moment d’émotion et de recueillement afin de commémorer la cérémonie du 11 Novembre. Dominique Mayère entouré  de porte-drapeaux et des représentants de la FNACA  a célébré cette cérémonie. Inès a lu la lettre de l’UFAC  et le maire la lettre du Ministre de la Défense avant  d’égrener les noms des combattants du village tombés au champ d’honneur, une minute de silence fut observée avant que résonne la sonnerie aux morts interprétée par la fanfare de Saint-Alban.

Halloween

Une trentaine d’enfants ont fêté Halloween jeudi 3 octobre sur la place du village, sorcières, diables et monstres en tout genre se sont retrouvés pour faire la tournée des maisons afin de récolter  un maximum  de bonbons, ce qu’on fait  volontiers les habitants  en remplissant généreusement les sacs des enfants pour leur plus grande joie, pour terminer en beauté cet après-midi festif, les 30 enfants se sont réunis dans la salle de gym pour partager un goûter confectionné par les parents et visionner un destin animé. Un grand remerciement à Nelly Chambodu instigatrice de cet événement.

La prochaine manifestation du village dédiée aux enfants se tiendra le samedi 7 décembre  pour la décoration du sapin  et la venue du Père Noël.

En images la fete patronale 2019

 

Vue des travaux en cours de la salle des fêtes

Nouveau city stade

 

Auberge “un air de campagne chez Camille”

La mairie

le port de Bully a son plus bas niveau.

 

Incendie à la cantine

Le lundi 23 septembre un incendie se déclarait dans les locaux de la cantine. Les 40 écoliers qui se trouvaient dans l’école voisine ont été évacués. Aucun n’a été incommodé par les fumées. Le restaurant a été complément détruit  les repas seront servis  dans le restaurant de l’ARVEL jusqu’à la fin des travaux  de la salle des fêtes. Jeudi les élèves ont réintégré leur école.

En image  les dégâts.

Inauguration stèle commémorative anciens combattants Afrique du nord.

 

Histoire

Bully est une petite commune avec ses 430 habitants, du centre de la France, située dans le département de la Loire et de la région Auvergne Rhône-Alpes. Elle est  la 3ème commune du canton de Saint-Germain-Laval  et fait partie de la Communauté  de communes des” Vals d’Aix et Isable”. Sa surface géographique est l’une des plus importante avec ses 1950 hectares  et 40 kms de chemins ruraux.

L’histoire de Bully provient essentiellement de l’existence des mines d’anthracite situées à Fragny  (dont il reste aujourd’hui en vestige une cheminée sur une propriété privée), et du vignoble.

Elle possède une école en RPI avec Bully-Saint-Polgues ( primaire à Bully, maternelle à Saint-Polgues), l’Arvel (association Roannaise de Vacances et de Loisirs) qui était dans le temps un pensionnat de religieuses accueille maintenant une colonie de vacances ou des classes vertes

Elle possède trois restaurants : le port de Bully, Le Bosquet Fleuri, et un multiservices-auberge «  Un Air de Campagne  chez Camille»

La marina du cap de Bully est le premier port facile aux Roannais. Il peut accueillir jusqu’à cent bateaux, il offre aux amoureux de la plaisance et de la pêche aux carnassiers d’excellentes conditions.

Au fil des années, Bully a connu des transformations, des constructions, des réhabilitations (du presbytère à l’école avec un aménagement à l’entrée du bourg avec un city stade), une nouvelle mairie, la mise aux normes de la salle des fêtes, un cabinet médical.

Il y a des associations : Le comité des fêtes,  «  Bouger Ensemble » (Gym), un atelier chant «  Laissons-nous chanter, deux associations de chasse : chasse de l’Indépendance Vitré-Clavellière, chasse communale de Bully.